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Tournoi de Valence (suite) : A ma belle-soeur et à quelques autres
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Un tournoi, et celui de Valence en particulier, ce n'est pas uniquement ce que vous décrit Gisèle de si belle manière avec son style primesautier.
Bien sur, assis devant un tableau, c'est très facile.
Une première partie où après       , vous attendez vainement DRAISINE et RAISINET, vous fait penser à la vie       d'un
   perché dans son      , voire même conservé dans du      . Et en plus on vous prépare la collation de midi avec
     et   , un brin de    sans beaucoup de    .
Deuxième partie :si vous avec dîné la veille au soir avec un descendant de Louis de Broglie ou d'un de ses congénères, vous connaissez tout sur les      et vous pouvez vous       quand le    qui a mouillé le   de son ancre dans l'     pêche une
   et si vous vous sentez sur une         vous n'avez qu'à       sur les      et pousser un petit    .
Troisième partie :on fume et      en buvant     et autre produit     devant un    où se prélassent
   et         . Il ne fallait pas
      sur un clip plus   et vous taper sur les doigts avec une      si vous étiez       .
Mais si vous faites partie de la catégorie des gens qui sont assis derrière un tableau, à savoir les arbitres, c'est toute autre chose. Surtout si vous êtes de ceux nés quand PC voulait encore dire Parti Communiste, voire Petit C.., comme le dit Anne Roumanov, mais certainement pas Perfide Collaborateur. Et surtout si vous êtes de ceux qu'on a réussi difficilement à convaincre en prétextant que se servir d'un ordinateur ce n'est pas plus dur que de faire des oeufs sur le plat.
Donc cela fait dix jours que vous essayez de vous générer une maladie psychosomatique du style cancer de l'extrémité de l'index droit et voilà que le grand ordonnateur du haut de son    vous sort un       du plus bel aloi. Vous imaginez bien la suite à savoir quelque      ... de la colère, mais vous êtes loin de prévoir l'avalanche de zéros induite et encore moins la deuxième fournée où là, d'un seul coup, vous vous dites Bondious, chamaïrous (ce qui en patois gesticulé de l'Aveyron ou du Midi Toulousain -je n'ai jamais su - veut dire Oh ! Mon Dieu ! si vous avez un langage châtié et P..... de B..... sinon) il faut que je lui mette la moyenne du coup. Voilà que votre fibrillation ventriculaire se réveille, que la courbe de votre tension artérielle commence à ressembler à la découpe des montagnes de notre beau pays et que vous vous dites : jamais plus', vous rêvez d'être     et pensez finir        . Vous vous résignez à voir cela plus tard, mais cela va perturber vos pulsations pour le reste de la partie.
Deuxième partie, vous vous êtes pris un déjeuner léger, la moyenne est oubliée, vous partez rassuré et voilà qu'un sournois joker va faire écrouler la montagne de confiance que Coué vous avait aidé à bâtir. Bondious, chamaïrous (voir plus haut) ne pourraient-ils pas être tous Super-série ? Sans compter l'arbitre d'à côté, qui vient de vous dire qu'à la suite d'une mauvaise manipulation, il a perdu les deux derniers coups et un autre dont l'ordinateur s'est planté' et dont il faudra reprendre tous les bulletins: si c'était moi, je meurs. La         sur laquelle vous êtes assis peut sauter à tout moment et il n'y a pas lieu de
'      .
Troisième partie,vous avez les yeux qui commencent à sortir de leurs orbites, les fibrillations ne sont même plus perceptibles vu que votre tension est à 2, et en plus vous arbitrez les dernières tables, mais en contrepartie vous voyez la vie plus simplement : soit vous allez mourir pendant la partie, soit .. il n'y en a pas d'autre après, donc dans tous les cas c'est la fin. Vous aurez même le loisir d'aider l'arbitre d'à côté qui au huitième coup est tombé dans un bug de Duplitop et qui va reprendre à zéro.
Donc à ma belle soeur et à quelques autres, qui ont contribué à ce que la tension soit plus palpable qu'un brouillard londonien et qui ont consommé leur réserve d'adrénaline annuelle, je traduis ici toute mon admiration en espérant qu'ils oublieront vite pour pouvoir le refaire. Et pour ma belle-soeur en particulier, je voudrais dire que sa fameuse maxime dans le même patois que ci-dessus : Cousi are, cousi benen, tan gaillard com ero' à savoir Comme on est ! comme on devient ! Nous étions si gaillards' n'est pas encore au goût du jour.
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